Compte rendu de la régate du 30 mai 2010 Courue à Valenton
Juste une semaine après le championnat de France à La Terrasse (38), et le jour même de la Fête des Mères, il faut bien avouer que la date n'était pas la plus propice à une grande affluence.
Mais nous étions quand même 16 à nous présenter au départ de cette journée. Le ciel était bien bas, la pluie menaçait, et ce n'était pas la canicule, mais il y avait du vent ! Et ça, pour nous c'est essentiel. Nous avons toujours nos moteurs sur nos voiliers, mais comme à chaque moteur, il faut du carburant, à nous, il faut du vent. Et nous en avons eu !
D'ailleurs il a fait de la casse, le vent ! A tel point que, partis à 16 au début de la journée, nous ne fûmes plus que 10 à prendre le dernier départ. Et seulement 8 à passer la ligne d'arrivée... C'est vous dire ! Aussi, le juge Fabrice (un parfait stagiaire, déjà entraîné au championnat de France) ayant pris l'avis des skippers, a décidé de ne faire qu'une flotte pour finir. Certains espéraient bien qu'en courant 11 courses, on pourrait enlever les deux plus mauvaises. Mais peine perdue, après la 10ème, il restait vraiment trop peu de combattants et il se faisait surtout un peu tard. Nous n'avons donc couru que 10 fois. En une seule journée et sans trop mégoter sur les périodes de convivialité, c'est un bien beau résultat, non ?
Cependant il faut tirer les leçons de tout. Qui aurait pu penser qu'il faut fait attention à réparer les écoutes usées, trop peu entretenues ou trop vieilles, car elles ne résistent pas au gros temps ? Qui aurait osé imaginer qu'il fallait remplacer un foc un peu ancien avant qu'il ne se déchire au point d'écoute (n'est ce pas, Christian) ? Qui aurait pu croire qu'après un championnat de France trop pépère, il faudrait rechercher et colmater la voie d'eau qui a empêché le bateau de Pierre de continuer à courir après six courses ? Qui aurait pu croire qu'on peut être arrêté par la rupture d'un pivot de bôme de foc (on se reconnaîtra !) ? Et enfin, il faut faire un mea culpa quand on participe à une régate sérieuse et qu'on ne dispose plus que de batteries usagées, qui ne tiennent plus la distance, surtout quand le vent les sollicite un peu plus que d'ordinaire !
Mais c'est aussi ça, la compétition. Un bon bateau, c'est bien, un valeureux et talentueux skipper, ça aide, mais une préparation minutieuse de son matériel et un entretien permanent de chaque détail, c'est vraiment la clé du succès.
Cette fois-ci, encore, Benoît nous a enchantés, et il s'est (très peu, sans doute...) consolé, à nos dépens, il faut bien l'avouer, de la perte de son titre de Champion de France. Lequel est quand même resté, il faut le souligner, dans le Club Arc en Ciel, qui est et demeure le meilleur dans cette catégorie. Bravo Alain ! Et merci !
Vous trouverez les résultats en fin de CR. Et ceux qui veulent en savoir encore plus sur le déroulement des épreuves pourront voir le tableau détaillé des courses en pièce jointe.
Albert
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